Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/155

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— Je les placherai à chinq pour chent, répondit-il, et j’aurai chent francs de rente

— Et après ? lui dit un joli millionnaire de vingt-cinq ans. En seras-tu plus riche ? en seras-tu plus heureux ? Tu auras six sous de rente par jour ! Si tu te maries, et c’est inévitable, car tu es du bois dont on fait les imbéciles, tu auras douze enfants, pour le moins.

— Cha, ch’est possible !

— Et, en vertu du code civil, qui est une jolie invention de l’Empire, tu leur laisseras à chacun deux liards à manger par jour. Tandis qu’avec deux mille francs tu peux vivre un mois comme un riche, connaître les