Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/165

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à l’Opéra. Mais le monde pardonne aisément ces distractions aux hommes qui ne s’y livrent point tout entiers. Il fait la part du feu, et se contente du peu qu’on lui donne. On savait gré à M. L’Ambert de n’être qu’à moitié perdu, lorsque tant d’hommes de son âge le sont tout à fait. Il ne négligeait point les maisons honorables, il causait avec les douairières, il dansait avec les jeunes filles et faisait, à l’occasion, de la musique passable ; il ne parlait point des chevaux à la mode. Ces mérites, assez rares chez les jeunes millionnaires du faubourg, lui conciliaient la bienveillance des dames. On dit même que plus d’une avait cru faire œuvre