Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/186

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chage ! voichi la migère qui vient, mouchu L’Ambert !

— À la bonne heure !

— Mouchu L’Ambert !

— Quoi ?

— Chi ch’était un effet de votre bonté de me racheter un tonneau pour gagner ma pauvre vie, je vous jure que je redeviendrais un bon chujet !

— Allons donc ! tu le vendrais pour boire.

— Non, mouchu L’Ambert, foi d’honnête garchon !

— Serment d’ivrogne !

— Mais vous voulez donc que je meure de faim et de choif ! Une chentaine de francs, mon bon mouchu L’Ambert !