Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/223

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porta sa clientèle à une maison rivale.

Mais on aurait dit que tous les opticiens de Paris s’étaient donné le mot pour casser leurs lunettes sur le nez du pauvre millionnaire. Une douzaine de paires y passa. Et le plus merveilleux de l’affaire, c’est que le pince-nez à ressort d’acier qui remplissait les interrègnes se maintint ferme et vigoureux.

Vous savez que la patience n’était pas la vertu favorite de M. Alfred L’Ambert. Il trépignait un jour sur une paire de lunettes, qu’il écrasait à coups de talon, quand le docteur Bernier se fit annoncer chez lui.

— Parbleu ! s’écria le notaire, vous