Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/242

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— Mon Dieu ! monsieur, dit le pauvre diable ! je me suis permis… Monsieur m’excusera… mais monsieur imite si bien l’accent de Romagné !

— L’acchent de Romagné ! moi, je parle comme Romagné, comme un Oubergnat ?

— Monsieur le sait bien. Voilà huit jours que cela dure.

— Mais non, fouchtra ! je ne le chais pas.

Singuet leva les yeux au ciel. Il pensa que son maître était devenu fou. Mais M. L’Ambert, à part ce maudit accent, jouissait de la plénitude de ses facultés. Il questionna ses gens les uns après les autres, et se persuada de son malheur.