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à la grâce de Dieu ! L’événement n’est pas douteux ; vous avez le cœur solide et la main vive. Souvenez-vous seulement qu’on ne doit jamais tirer à fond ; car le duel est fait pour corriger les sots et non pour les détruire. Il n’y a que les maladroits qui tuent leur homme sous prétexte de lui apprendre à vivre.
Le choix des armes revenait de droit au bon Ayvaz ; mais le notaire et ses témoins firent la grimace en apprenant qu’il choisissait le sabre.
— C’est l’arme des soldats, disait le marquis, ou l’arme des bourgeois qui ne veulent pas se battre. Cependant va pour le sabre, si vous y tenez !