Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/75

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— Tu en auras cinquante, dit Ayvaz, si Dieu permet que je me venge à mon idée.

M. L’Ambert était d’une jolie force, mais trop connu dans les salles pour avoir jamais eu occasion de se battre. Au point de vue du terrain, il était aussi neuf qu’Ayvaz-Bey : aussi, quoiqu’il eût vaincu dans des assauts les maîtres et les prévôts de plusieurs régiments de cavalerie, il éprouvait une sourde trépidation qui n’était point de la peur, mais qui produisait des effets analogues. Sa conversation dans la voiture avait été brillante ; il avait montré à ses témoins une gaieté sincère et pourtant un peu fébrile. Il avait brûlé trois ou