Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/79

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monsieur le marquis, le dégât que ces coquins nous font dans une chasse. Ils mangent plus de couvées que nous ne tirons de perdreaux. Si j’avais un fusil ! …

Et, joignant le geste à la parole, il coucha l’animal en joue en le désignant du doigt. Le chat saisit l’intention, fit une chute en arrière et disparut.

On le revit deux cents pas plus loin. Il se faisait la barbe au milieu d’une pièce de colza et semblait attendre les Parisiens.

— Est-ce que tu nous suis ? demanda le notaire en répétant sa menace.

La bête prudentissime s’enfuit de nouveau ; mais elle reparut à l’entrée