Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’ennemi ; battant les buissons, secouant les arbustes, grimpant aux arbres, déchirant leurs brodequins à toutes les souches et leurs habits à tous les buissons, ils allaient comme une tempête ; mais le chat infernal était plus rapide que le vent. Deux fois on sut l’enfermer dans un cercle ; deux fois il força l’enceinte et prit du champ. Un instant il parut dompté par la fatigue ou la douleur. Il était tombé sur le flanc, en voulant sauter d’un arbre à l’autre et suivre le chemin des écureuils. Le valet de M. L’Ambert courut sur lui à fond de train, l’atteignit en quelques bonds et le saisit par la queue. Mais le tigre en miniature conquit sa liberté