Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/93

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d’un coup de griffe et s’élança hors du bois.

On le poursuivit en plaine. Longue, longue était déjà la route parcourue ; immense était la plaine, qui se découpait en échiquier devant les chasseurs et leur proie.

La chaleur du jour était pesante ; de gros nuages noirs s’amoncelaient à l’occident ; la sueur ruisselait sur tous les visages ; mais rien n’arrêta l’emportement de ces huit hommes.

M. L’Ambert, tout sanglant, animait ses compagnons de la voix et du geste. Ceux qui n’ont jamais vu un notaire à la poursuite de son nez ne pourront se faire une juste idée de son ardeur. Adieu fraises et fram-