Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/523

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Ouvrant mes bras tout grands afin de les lui tendre.
Viens ! lui dirais-je, viens, sois mon fils, sois mon gendre !
Toi qui, sous le veau d’or refusant de fléchir,
As vécu pour aimer, et non pour t’enrichir !

DUBREUIL.

Oh ! que c’est éloquent ! Cest du parlementaire !
Faites-vous orateur public… en Angleterre !…
Mais j’aperçois ma fille, allez et dites-lui
Votre désir…

MAURICE.

Eh quoi ! vous voudriez… ?

DUBREUIL.

Oui ! oui !
Vous verrez sa réponse !

MAURICE.

Ah ! monsieur ! moi ! lui dire !

DUBREUIL.

Je la préparerai !