Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/539

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je l’aime, et ce qu’on aime… ! Et puis, je l’avouerai…
Ce poëme à mes yeux est comme un chant sacré !

VALENTINE.

Il est beau, n’est-ce pas ?

MAURICE.

Oui ! bien beau !

VALENTINE.

C’est unique !
Je l’avais deviné !

MAURICE, (souriant).

Rien qu’à voir la musique ?

VALENTINE.

Oui ! rien qu’à voir ces vers unis à ce beau chant !

MAURICE.

Hé bien, les voulez-vous entendre ?

VALENTINE.

Sur-le-champ !
Le titre au moins ! Dieu sait s’il m’a rompu la tête !

(Ils prennent les vers allemands.)
MAURICE, (lisant)

Abschied ?

VALENTINE, (traduisant)

Adieu !