Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/552

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OCTAVE.

Je vous répète encor, croyez-en ma parole,
Que tout espoir de paix est un espoir frivole…

MAURICE.

C’est donc sérieux !…

OCTAVE.

Oui.

MAURICE.

Quelle injure ?

OCTAVE.

Un soufflet.

MAURICE.

Diable ! Donné par vous, ou reçu, s’il vous plaît ?

OCTAVE.

Oh ! donné.

MAURICE.

J’aime mieux cela… Votre adversaire
Peut-être bien est-il d’un sentiment contraire…
Mais il importe peu… Quand ?

OCTAVE.

Hier matin.


MAURICE.

Où ?

OCTAVE.

Dans un jardin.

MAURICE.

Pour qui ?