Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/668

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N’en déplaise aux flatteurs de la nature humaine,
Jamais l’excès du mal au bien ne nous ramène ;
Jamais, et mon courroux fait place à la douleur,
Mon art ne reprendra sa première splendeur.
Daigne au moins l’héritier que le sort me destine
Dire un jour quels chagrins m’a causés sa ruine,
Et que, sans rien céder aux erreurs de mon temps,
J’ai pour cet art divin combattu soixante ans !