Page:Achard - Envers et contre tous, Lévy frères, 1874.djvu/200

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des plus féroces exécutions, puis, par moments, son âme se réveille, et la magnanimité se fait jour. L’arbre semble desséché, et il en tombe parfois un fruit mûr.

— Ma foi, si jamais je le tue, reprit Renaud, je ne tuerai jamais plus vaillant homme de guerre !

Le jour même où l’armistice devait expirer, Armand-Louis et Renaud rejoignaient l’armée du roi. Immédiatement après, M. de la Guerche faisait demander une entrevue à Gustave-Adolphe.

Le projet le plus audacieux avait germé dans son esprit. Il avait servi la cause de la Suède ; il croyait avoir le droit de servir sa cause personnelle.