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XXIV

REQUIESCAT IN PACE !

Il y avait à quelques pas de la forêt un vieil arbre mort, qui étendait ses branches robustes au-dessus d’un précipice ouvert au bord d’une clairière. Carquefou coucha Mathéus sur l’herbe et passa le bout de la corde qu’il tenait à la main autour d’une branche de l’arbre mort.

Magnus enleva à demi le bâillon du prisonnier, de manière qu’il pût articuler quelques sons, mais non pas crier, et, plaçant entre ses mains nouées sur la poitrine une petite croix de bois :

— Recommande ton âme à Dieu : ton heure est venue ! dit-il.

Les doigts crispés de Mathéus rejetèrent la croix.

— Maudits soyez-vous ! Jean de Werth n’est pas loin ! murmura-t-il.

Carquefou, qui tenait l’extrémité de la corde, roidit ses bras et regarda Renaud.

La tension de la corde venait de soulever à demi le corps du patient.

— Ah ! c’est horrible ! pas ici, pas devant moi ! s’écria Diane, qui se suspendit aux mains de Renaud.

— Oh ! non ! non ! ajouta Mlle de Souvigny ; grâce pour