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au commerce. Il passa à peu près un an avec nous, le plus longtems qu’il lui fût donné pour goûter les joies du foyer jusqu’au jour où il en posséda un à lui. Son Père était alors son professeur, mais Charles qui fut toujours d’une nature sociable et enjouée, trouvait le tems, à côté des heures d’étude, de s’ébattre avec ses sœurs et ses amis. Sa belle-mère le fit admettre dans une Société du dimanche, grâce à laquelle il fonda de solides amitiés genevoises.

« En juin 1776, à l’âge de treize ans et demi, il partit pour une pension aux environs de Londres, où il devait apprendre l’anglais[1]. »

« Ta mère, d’une santé délicate, lisons-nous dans le Journal à Victor, passa tout l’hiver 1776-77 dans son lit, de sorte que notre Victor était presque tout à ses sœurs. Lisette [revenue de Payerne] lui préparait de bons goûters et moi de petits sermons et des chansons. »


Les deux sœurs allaient aussi se divertir un peu chez les bons amis et parents de

  1. Cahiers verts.