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« Nous revînmes au printems de Lausanne et notre petit Victor aida bien à nous consoler de tout ce que nous quittions. Mon Père avait voulu employer son tems de solitude à commencer l’instruction du bambin, mais son ambition sur ses enfans et la vivacité de son caractère n’eurent pas plus de succès qu’avec ses fils aînés. Il avait donc fait entrer Victor au collège et avait pris en même tems un petit répétiteur qui fournit beaucoup à notre gaîté. Nous n’avions tous que trop de talent à la moquerie !

« Les sœurs se chargèrent de l’éducation morale du petit frère, ce qui n’était pas difficile. Placé de manière à nous causer mille peines [entre la belle-mère et nous] Victor savait éviter tout ce qui pouvait être fâcheux. [Il avait du tact, lui du moins !]

« Ce même printems, nous vîmes revenir notre frère Juste en semestre ».


Une réminiscence cueillie dans une lettre de Rosalie à son frère Charles, en 1816, se rapporte à l’arrivée de Juste :