Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/105

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« Si vous êtes, Madame, celle de ses deux sœurs qui m’a écrit la lettre anonyme je vous prie de me le faire savoir le plus tost que vous pourez. Si au contraire je m’étais trompé, je vous prie de m’aider dans mes recherches et de brûler cette lettre qui ne vous est point adressée. Je vous en prie au nom de l’amitié, ce besoin des âmes sensibles et malheureuses ; comme l’amour, elle a ses mistères. Faittes pour moi ce que je voudrais faire pour vous. Une autre fois je m’étendrai davantage ; en attendant, recevés les hommages qui sont dus à votre réputation d’amabilité et les assurances de respect avec lesquel j’ai l’honneur d’être.

Votre très humble et très
obéissant serviteur
De Saint-Pierre.

« À Paris, rue de la Reine blanche, Faubourg Saint-Marceau ce 11 septembre 1791.

« Adressés moi je vous prie votre réponse sous l’enveloppe de M. Mesuard de Conichard, administrateur des postes, chaussée d’Antin, à Paris[1] ».

  1. MCC. Bibliothèque de Genève.