Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/117

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draperies. C’est en cela qu’elles m’ont trompé. Donnés-moi donc cette marque de confiance, comme à un ami qui s’honore intérieurement de vous avoir pour son élève. Les charmes de votre esprit vous dédomagent de ceux du corps si vous en manqués. Faites donc cet effort sur vous-même !

« Vous n’avez point dittes vous demandé d’informations sur moi, mais il vous est facile d’en prendre, et vous me les avez interdites par raport à vous. Je désirerais savoir aussi quels sont les endroits de mes études qui vous ont le plus intéressé. Ne réglés point vos lettres sur les miennes, les votres sont trop courtes, le papier en est trop petit. Parlés moi comme à votre ami. Puisque nos âmes se sont touchées, elles doivent se communiquer ; peut-être contriburai-je à adoucir vos peines, si vous en avés dans votre heureux séjour dont la révolution, peut-être, s’aproche.

« Nos troubles s’apaisent, la constitution s’affermit. Je m’occupe du soin d’ajouter quelques vœux à ceux d’un solitaire. Mes travaux ont été suspendus par mes indispositions ; quand le corps soufre, l’esprit