Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/131

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prendre la relation et de tenter une correspondance toute amicale et littéraire. Nous publierons ces lettres à leur date. Ici le roman est clos, et, s’il a laissé quelque amertume dans le cœur de Valérie qui n’est point morte, en tous cas elle a l’esprit de n’en rien laisser paraître. Sa petite vengeance a été son « mot de la fin » dans le récit qu’elle traça de ce roman. On n’a point oublié cette phrase : « Chacun s’empressa de consoler Théodore ; on assure que cela ne fut pas difficile. Il ne conserva que le souvenir de ses succès et la certitude de son mérite… »

La correspondance romanesque de Rosalie ne lui faisait pas négliger son frère, le Chinois, et la longue lettre qui suit nous ramènera de la fiction à la réalité.


« 25 novembre 1791.


Tu sauras par les papiers publics que Louis XVI, séduit par de mauvais conseils, a voulu s’enfuir de Paris. Cet événe-