Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’écriture est comme gravée et le tout est encadré d’une guirlande de Vergissmeinnicht.

« M. de Constant, bon père, bon époux, excellent ami, a publié le roman de Laure et un calendrier populaire. Il fait aujourd’hui de l’agriculture. Il est membre du Conseil de la ville de Lausanne. Une chose qui m’a frappée, c’est de voir dans sa chambre d’étude un beau métier à tapisserie. Il s’occupe à broder les jours de pluie, et quand il est fatigué d’écrire. C’est une réminiscence du service de France au temps de Mme  de Pompadour. »


Quelques pages plus haut, nous lisons :

« J’ai entendu parler dans une remarquable soirée chez Mme  Blaquière d’un tour de force littéraire auquel les dames de Lausanne se sont livrées à l’exemple de Genève, ville qui naturellement est comme un petit Paris pour le pays de Vaud. À Genève, donc, des dames ont imaginé, pour passer ces temps difficiles, de s’imposer pour tâche ou pour pénitence de composer des histoires d’après le sujet d’un certain nombre de gravures passées en revue. Ce jeu