Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/180

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« Toutes les lettres pour l’Angleterre ont été envoyées à notre pauvre Charles… Son cœur triste et découragé sera ranimé par un secours si flatteur et si inespéré. J’exprime bien mal ce que nous sentons tous, j’implore l’indulgence des anges bienfaisans auxquels je m’adresse et j’ose demander la permission de les aimer et de les bénir. »

Cette lettre était adressée :

À M. Stamler, aubergiste au Cerf et conseiller de la ville de Bremgarten pour remettre à Mme Lenox — par Zurich.


Il paraît que Mme de Genlis avait quitté le nom de Verzenay pour celui de Lenox, mieux choisi.

Rosalie échangea encore dans le même style deux ou trois lettres avec Mme de Genlis ; mais revenons à la véritable Rosalie sans pose, au moyen de quelques pages de son cahier vert, où ce qu’elle écrivait n’était point destiné à passer sous les yeux d’une altesse.

D’abord un conseil qu’elle se donne à elle-même et qui ne sera point inutile à d’autres :