Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/183

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Nous l’avouons ici, nous devons une grande reconnaissance à toutes les personnes, à M. Jean H. Menos en particulier, qui ont déjà fouillé les papiers de Charles de Constant et qui ont mis au jour beaucoup de détails se rapportant à Benjamin Constant.

Notre sympathie pour ce cousin au septième degré est très faible, et ce n’eût point été dans nos moyens de nous attarder longtemps à analyser cette nature ondoyante et personnelle. M. Jean H. Menos a reproduit, dans son Introduction, un grand nombre de lettres de Rosalie à Charles, où elle raconte toute l’histoire de cet amour orageux, mais où perce son admiration pour le génie littéraire de celle qu’elle appelle « la trop célèbre ». Les papiers de Charles de Constant contiennent aussi des lettres, de petits billets de Mme de Staël à Samuel et à ses enfants, mais c’est bien là encore que nous pourrions redire ce que nous hasardions plus haut sur le peu de valeur à nos yeux de cette littérature d’occasion. M. Jean H. Menos a également reproduit une lettre de Rosalie à Mme de Staël, dont nous avons le brouillon sous