Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/184

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les yeux, où Rosalie reproche sévèrement à sa correspondante de n’avoir pas épousé son cousin. On nous permettra de nous en rapporter souvent au volume si nourri intitulé : Lettres de Benjamin de Constant à sa famille, 1775-1830, précédées d’une Introduction d’après des lettres et des documents inédits, par Jean H. Menos[1].

« Le 7 août, continue le cahier vert, nous eûmes le vif et sensible plaisir de revoir Charles, qui, lassé d’attendre la fin de son procès, vint se reposer avec nous. L’été fut assez agréable par les personnes intéressantes que nous eûmes l’occasion de voir à Mezeri et à Bussigni, entre autres le général Montesquiou.

C’est le général Montesquiou-Fézensac, on s’en souvient, qui avait conquis la Savoie à la France et refusé de priver Genève de son indépendance. Obligé de fuir pour ne pas être saisi comme traître à

  1. Paris. Albert Savine, 1888, I vol. in-12, 598 p. 3 fr. 50.