Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/188

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j’aurais voulu pouvoir profiter avec plus de liberté. Je projetais d’aller moi-même leur porter un après-midi ma reconnaissance et me regrets si je ne trouvais pas une société plus nombreuse dont mon incognito s’effrayait, mais je crains que le tems ne m’interdise cette course.

« Monsieur Constant veut-il bien me permettre de ne pas signer et transmettre à Mlles ses filles mes respectueux hommages.

M. »


Le même à Rosalie de Constant :


« Je suis pénétré de reconnaissance pour l’aimable souvenir dont m’honore mademoiselle Rosalie. Elle n’est point de celles que l’on oublie, mais bien de celles dont on ne se consolerait pas d’être oublié. Je suis très flatté de l’intérêt qu’elle veut bien me témoigner au sujet du changement de ma position. Il est vrai qu’elle est améliorée à tous égards. Mais il n’y a point de bonheur que n’augmentât pour moi le plaisir d’égarer mes yeux :


Entre les bords fleuris que le Léman sépare,