Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/189

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et surtout de revoir leurs aimables habitans. Je n’oublie point, je n’oublierai jamais les bontés dont j’y ai été comblé par toute la famille, à qui je prie mademoiselle Rosalie de faire agréer mes hommages. Monsieur son Père a fait les premières démarches pour mon retour, aussi je lui dois beaucoup et je me plais toujours à me le rappeler. Je le prie de s’en souvenir aussi et de s’attacher à ses bienfaits.

« J’assure mademoiselle Rosalie de mes respects et de mon attachement.

30 Brumaire. »


Est-ce avant ce billet, est-ce après que M. de Montesquiou pria Mme de Montolieu de faire agréer sa main à Mlle de Constant ? Nous ne savons. Le fait est que le message fut transmis et qu’un peu troublée, mais très ferme dans sa décision, Rosalie fit la réponse que voici :


Rosalie de Constant à Mme de Montolieu :

Samedi à 3 heures.

« Cher ange Isabelle, je lis et relis votre lettre, d’abord l’article du général et vos