Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/316

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vers des atmosphères chargés de miasmes, parmi des êtres imprégnés de leur corruption. Plaignez-nous mademoiselle, autant que nous vous aimons, et nous formons des vœux pour que votre vie soit douce et agréable. Si le bonheur n’est pas aveugle, il doit se plaire chez vous, car il ne sera jamais en meilleure compagnie. Ce n’est plus dans votre païs que nous trouverons des personnes qui vous ressembleront tant par les qualités du cœur que par les charmes de votre esprit.

« Vous paraissez toujours ignorer les dons que la nature vous a prodigués, mais cette modestie ne sert qu’à les faire voir encore plus, voilà ma profession de foy et celle de ma compagne qui s’unit à moy pour vous supplier d’agréer l’hommage des sentimens que vous nous avés inspirés. »

Ce 18 Juillet.


C’est quinze jours avant d’avoir reçu cette lettre que Rosalie écrivit ce qui suit dans son cahier vert. Nous ne comprenons pas très bien les illusions de cette chère âme, surtout en face de la persistance du Commandeur à mettre en avant la commu-