Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/327

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fans et son élève. M. Pictet dit qu’on ne peut se faire une idée du désastre de ces malheureux païs, ni des fautes, de l’imprévoyance des généraux prussiens. L’armée n’avait pas mangé depuis 24 heures à la bataille d’Iéna et le Duc de Brunswick garda l’ordre de bataille dans sa poche.

« Notre païs doit bénir Dieu de sa position et de sa tranquillité, mais il existe toujours trop peu d’empressement chez nous pour ce qui est du païs. Les Genevois au contraire se font valoir et se soutiennent, aussi parviennent-ils à ce qu’ils veulent. On s’occupe à Lausanne à remonter l’Académie.

« Voici une lettre de Victor qui nous annonce la naissance d’un troisième garçon. Le petit Prince est parrain. »


L’Angleterre avait été déclarée en état de blocus à la fin de novembre 1806, ce qui rendait la correspondance avec le continent difficile et lente. Le frère et la sœur essayaient de tous les moyens pour se faire parvenir leurs lettres, ils les envoyaient par des intermédiaires à Amsterdam, à Copenhague, même à Lisbonne ; Rosalie