Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/346

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très comme il faut, et encore le plus d’étiquette qu’elle peut…[1] »

Une grande joie allait emplir le cœur de Rosalie, joie hélas de courte durée mais qui n’en fut pas moins, un moment, intense et sans nuage. Le 25 octobre 1810, elle apprit que son frère avait débarqué à Morlaix, en Bretagne.


« C’est à genoux que je lis ta lettre pour remercier Dieu et lui demander sa bénédiction sur ce retour. Enfin ! enfin ! nous voilà sur la même terre, le grand fossé est franchi. »


Bientôt la famille Charles de Constant fut établie à Saint-Jean, le but des rêves du frère et de la sœur depuis toujours, mais hélas ce retour même fut un désappointement pour Rosalie ; elle n’était pas là pour accueillir les voyageurs comme

  1. MCC. Bibl. de Genève.