Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/371

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sœur. » Le cher homme tombe toujours de son haut quand il découvre que quelqu’un d’autre que lui a de l’esprit. Il m’a dit aussi qu’il a pleuré avec toi sur votre isolement mutuel. Il est vrai que, comme toi, il ne sait où donner de la tête tant il a d’affaires, et auquel courir, tant il est recherché et couru lui-même.

« Ce n’est pas la première fois qu’il m’a dit beaucoup de bien de toi et parlé du charme qu’il trouve dans ta société.[1] »


De Rosalie à Charles :


23 octobre 1821. — Tu seras surpris d’apprendre que j’ai consenti à aller à Lyon avec Mme  Polier et à y passer quelques semaines avec elle. Elle a mis tout son esprit à me prouver que j’étais la seule personne qui pût lui faire du bien et lui rendre ce service d’une manière efficace. Je ne le crois pas, mais je ne puis que lui savoir gré de cette opinion. Enfin le sort en est jeté et ma parole donnée pour le 1er novembre[2]… »

  1. MCC. Bibl. de Genève.
  2. MCC. Bibl. de Genève.