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M. GAZIER

genre d’exercice. Il se délecte à dire d’un air très sérieux et très convaincu des pensées naïves et dénuées de sens. Il écrit : « Toute œuvre qui appartient à la littérature française a pour caractère essentiel d’être écrite en français », et « Il est permis de croire que V. Hugo vivra surtout comme poète lyrique », et « Ces deux auteurs, quoique du même pays, ne sont pas du même âge. » M. T. Bernard fit-il jamais mieux ?

J’eus l’honneur et la joie d’avoir pour maître M. Gazier au temps proche encore où je préparais des licences, et je souffris de voir qu’on ne le comprenait pas. On exigeait de lui des qualités de professeur. On ne saisissait pas qu’il appartenait à la noble famille des A. Allais et des P. Veber. Qu’il me permette, en témoignage de reconnaissance, de remettre toute chose au point, et de lui rendre ainsi sa place parmi les humoristes, ses frères.