Page:Ackermann - Contes et Poésies, 1863.djvu/238

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Une puissance aimable et souveraine
Veillait sur elle aux abords de son cœur.
 
Se pourrait-il que nos accents, mesdames,
Eussent perdu ce pouvoir chaste et doux ?
Je n’en crois rien ; à l'entour de vos âmes
Qu’un chant résonne, et je réponds de vous.
L’essaim furtif des mauvaises pensées
Vers vous en vain accourt de toute part ;
Contre l’attrait des amours insensées
La lyre encore est un divin rempart.