Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/139

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gnement par l’évocation des joies que tu m’as fait connaître.

Je visiterai chaque jour l’antre de la fontaine, j’y descendrai ; si la source est tarie, dans cette atmosphère amoureuse, rêvant de toi, je saurai tout supporter, tout attendre, tout retrouver… Ô mon adorée, je t’aime ! je suis donc sûr de ressentir au fond de mon âme noyée toutes les ivresses de l’amour réel.

Mélissandre aux longs cheveux, aux dents lumineuses, aux yeux changeants, aux mains admirables, le plus fier des amants t’adore.



À TIBURCE

Ces trois jours de sursis dans ma condamnation au cruel exil me rendent