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Je chante les hymnes d’Antéros, frère d’Éros, dieu de l’amour partagé.



À TIBURCE

Les limites extrêmes de l’amour, que bien des fois nous avions atteintes, nous les avons dépassées. Mais tout n’était pas sens dans notre ivresse, car les sens ont des domaines restreints, et l’on ne peut ressentir de pareilles voluptés qu’avec l’esprit. Nos sensations jaillissent bien réellement de notre cerveau et le frappent jusque dans les domaines de la pensée.

C’est un amour sans pareil, sans égal, celui qui apporte les tressaillements de l’ardente nature et les visions du surnaturel.