Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/78

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ton adorable visage, entendre les notes argentines de ta voix, causer ta causerie de longues heures.

Et qu’est-ce que ces doux plaisirs auprès de l’ivresse que je goûterai demain ? Mon adorée, je suis tout songeur. Je te tends les bras mille fois en un jour. Je ne me croyais pas si envahi par ta volonté amoureuse. J’ai toutes les ardeurs, et comment n’en serait-il pas ainsi, ô charmeuse ? N’est-ce pas la vie, l’éclat, l’attrait, qui sortent de toi comme des chaînes d’or, qui m’enveloppent, et dont je sens avec délices le poids ineffable sur tout mon être ? Aime ton amant captif qui demeure à tes pieds.