Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/96

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moralement malade, que je suis cause de sa souffrance, et que, si j’étais le maître, je te rendrais en peu de temps la plus vaillante et la plus fière des héroïnes.

Je vais essayer tantôt de mon pouvoir magnétique ; en dépit des obstacles, je pénétrerai jusqu’à toi, et il suffira que je te regarde pour enlacer ton âme. Alors, écoute ce que je te dirai. C’est mon être tout entier que j’épancherai en ton être. Je suis sûr que tu comprendras aussi bien ce langage muet que les paroles brûlantes de ma passion. Je vis en toi.



À TIBURCE

Je doute encore si je n’ai pas rêvé, tant je me sens étrangère aux conditions habituelles de la vie.