Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/112

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sur la tête, et la chienne eut un petit, marqué de la même manière.

Ce prodige se renouvela trois années de suite.

Les enfants et les animaux grandirent.

Un bassin, creusé dans la cour de la maison, s’emplit d’une eau transparente, qui s’en alla en un petit filet d’eau sur un lit de sable fin.

Lorsque l’aîné des enfants eut atteint sa dix-huitième année, il fut pris d’une envie irrésistible de voyager et pria son père de le laisser partir pour aller chercher fortune.

Le vieillard y consentit. Le jeune homme, équipé convenablement par les soins de sa mère, monta son cheval et s’en alla suivi de son chien fidèle.

Après avoir parcouru plusieurs pays, il arriva dans une grande ville où il trouva tous les habitants en pleurs.

Il s’informa du motif de leur chagrin et apprit qu’un monstre effrayant, appelé la bête à sept têtes, conduit par une fée malveillante, après avoir ravagé toutes les