Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/156

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Vivrais-tu comme un’ reine,
Pain blanc, bécass’s, perdrix ?
— Mon seigneur, rien n’vous gêne,
Que d’mandez-vous ainsi (bis) ?

Du pain bis et des pommes,
La soup’ au lard seul’ment,
Les fill’s, les femm’s, les hommes,
Ne vivent pas autrement (bis).

— Pour boisson, ma bergère,
Bois-tu de l’hypocras,
Du vin blanc de Tonnerre,
Le matin l’chocolat (bis) ?

— De l’eau de cett’ fontaine,
Mon seigneur, que voilà,
Nous est cent fois plus saine,
Que tout’s ces drogues-là (bis).

Fallut que je m’approche,
Il voulut m’embrasser,
Mit la main dans sa poche,
Pour me récompenser (bis).