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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/182

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continuait ; si, au contraire, elle riait et invitait ses voisins à entrer boire un coup, la plaisanterie cessait et chacun s’en retournait tranquillement chez soi.

À Bruz, lorsqu’une fille qui a eu des enfants se marie, les jeunes gens de la commune, vont encore, la veille de son mariage, avec des casseroles et des chaudrons, faire un charivari à sa porte.

Quand les fiancés vont inviter les familles qu’ils désirent avoir à leur noce, ils embrassent le père, la mère et les enfants. En leur donnant l’accolade ils répètent à chacun d’eux la formule suivante :

« Je vous prie de bon cœur et de bonne amitié d’assister à mes noces qui auront lieu de mardi en huit. »

Les invitations se font dix jours à l’avance et le mardi est le jour choisi pour les noces dans les campagnes de l’Ille-et-Vilaine.

La fille d’honneur qui accompagne les fiancés embrasse également chaque personne présente