Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/191

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Le futur marié répond :

— Puisque ma mie l’a dit,
J’irai à sa demande :
Je lui serai fidèle,
Fidèle je lui serai,
Et je lui donnerai
Les marqu’s de ma fidélité.

En quittant le village pour se rendre à l’église, les amies de la mariée chantent :

— Or, adieu le château,
La maison d’chez mon père ;
C’était un si beau lieu
Qui n’était fait qu’pour plaire
Aux yeux des amoureux.

Les jeunes gens, amis du marié, répondent par ironie :

— Madam’ la mariée,
Vous croyez au plaisir ?
Des peines et des soucis,