Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/259

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C’est un plaisir, ma brunette,
C’est un plaisir que l’amour !

(Chanté par Fine Daniel, de Bruz.)

Un jour, dans une ferme, je dis à une bonne femme :

— Vous avez là, sur le feu, une soupe qui sent très bon.

— Ah ! Monsieur, me répondit-elle, c’est cependant de la soupe des trois vertus.

— Comment ? de la soupe des trois vertus ?

— Mais oui, on l’appelle ainsi, parce qu’elle est si maigre et si claire, qu’elle trempe le pain, passe la soif et lave l’écuelle.

Autrefois, le jour de la Saint-Crespin, les ouvriers cordonniers organisaient une fête. Ils allaient d’abord à la messe, puis ensuite à un banquet par souscription.

Les ouvriers des autres corporations chantaient pour se moquer d’eux :