Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/70

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Enfilons l’aiguille, l’aiguille,
Enfilons l’aiguille et le peloton !

On s’aligne par rang de taille en se donnant la main. Les deux plus grands lèvent les bras et ceux de l’autre extrémité de la chaîne se précipitent sous cet arc, en chantant :

Enfilons l’aiguille, l’aiguille,
Enfilons l’aiguille et le peloton !

Puis ils reviennent sur leurs pas et recommencent, en faisant en sorte de ne pas briser la chaîne. Ceux qui viennent à se séparer donnent un gage.

Sur les landes de Lohéac, je rencontrai un jour un groupe de petits pâtres qui, pour designer celui qui poursuivrait les autres, disaient un oranbas, ce que les petites filles appellent dans les écoles, un ter.

Du bibi,
Du bobo,
Carafi,
Carafo,
Du triage,
Du coco.