Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/230

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messe chantée par un dignitaire avec le Te Deum, échange réciproque de compliments et agapes fraternelles auxquelles sont invités les amis personnels, et, si c’est un curé, tous les vicaires qu’il a eus avec lui. On va le chercher au presbytère processionnellement comme le jour de son ordination.

Il n’y a pas très longtemps encore, lorsqu’un curé mourait dans une paroisse, on l’exposait et l’on promenait son corps, la figure découverte, dans les principales rues du bourg. Cet usage est, aujourd’hui, tombé en désuétude.

Le prêtre est enseveli et mis en bière avec ses ornements sacerdotaux tels qu’il les avait de son vivant pour dire la messe.

À l’église, le cercueil est placé dans le sens contraire de celui des laïques, c’est-à-dire que la figure, au lieu d’être tournée vers l’autel, est dirigée vers les assistants.