Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°10.pdf/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Jeudi 19 septembre

Départ de Brun, mais Aumont reste !

Les Anglais avancent sur St  Quentin. Mêmes nouvelles de Nogent.

Vendredi 20 septembre

Une lettre d’Adèle m’annonce la mort de la chère Mme M.

Dimanche 22 septembre

Ici, l’état sanitaire est de plus en plus mauvais, le service des contagieux est plein, et il y a une masse d’Américains ypérités[1].

Mme Legueu annonce Alyette de Lareinty !

Lundi 23 septembre

Renée nous écrit qu’elle vient d’avoir la Croix de Guerre ainsi que M. de Combourg, Bourdeau et Mme Mont. B.

J’en suis bien contente. Son mari va être réopéré par Martel.

Victoire française en Serbie, l’armée bulgare est en déroute.

L’équipe Dubourdieu doit rentrer ce soir.

Mardi 24 septembre

M. Dubourdieu reprend son service.

  1. [1] ; Ypérite, gaz moutarde, composé chimique cytotoxique et vésicant qui a la capacité de former de grandes vésicules sur la peau exposée. […] utilisé comme arme chimique visant à infliger de graves brûlures chimiques des yeux, de la peau et des muqueuses, y compris à travers les vêtements et à travers le caoutchouc naturel des bottes et masques, durant la Première Guerre mondiale ; NdÉ.