Lundi 24 février
Clémenceau va mieux, on est maintenant à peu près sûr de le sauver.
Thé chez Julie avec le patron tout seul, d’abord, ce qui est bien plus agréable. Il m’apprend que Mme Viellard et Mlle Roch ont toutes deux la médaille de la reconnaissance française ; seulement la citation de l’une est inférieure à son mérite, et celle de l’autre est pleine, non seulement d’exagération mais encore d’inexactitudes. Aussi je ne perds pas une aussi belle occasion de m’indigner.
Viennent ensuite Combourg et Bourdeau que je n’ai pas revues depuis Bouleuse. Nous reparlons de Prouilly et des vieux souvenirs communs ; on attend Fouilhoux qui ne vient pas.
Avant d’aller chez Julie, je suis allée voir les Haas. Le Dr allait m’écrire pour me parler des infirmières visiteuses qu’il m’aurait conseillé vivement.
Il s’apprête à déménager de Belfort et viendra me voir à Colmar.
Jeudi 27 février
Je vais déjeuner chez Mme Béha,