Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°2.pdf/15

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dans la rue en tenue. Voilà une mesure qui vous fait plaisir ; cela était bien désagréable de croiser toutes ces filles et de risquer d’être prises pour elles.

Le lt W. et M. R. arrivent ; toujours rien de nouveau.

On vient me demander de veiller ce soir ; le tour se rapproche joliment. Dîner à 6 heures.

Vendredi 25 septembre

Nuit ennuyeuse, mais calme et moins froide ; lettres à Louis et à M. Boulangé. Je me couche en rentrant jusqu’à midi.

Lettre de Cécile, rien de nouveau.

Le lt Obrecht apporte le Temps ; il vient d’expédier des canons pour Ste Marie aux Mines, c’est là qu’est sa femme et il ne peut y aller, c’est dur.

Il fait un temps superbe, nous passons l’après midi dans le jardin ; on entend très distinctement le canon. Que se passe-t-il en Alsace ?

Mme des Lonchamps revient des Anges : on demande des infirmières pour Dannemarie ; voilà enfin le départ pour l’Alsace, mais qui enverra-t-on ? On ne peut laisser nos ambulances sans personnel. Il est probable que Mme de M.