Deux nouveaux malades arrivent, envoyés par l’hôpital ; les démarches de Mme des L. ont produit leur effet ; puis l’on commence à nous voir à l’œuvre dans nos veilles de nuit.
Dîner à 6 heures ; départ pour l’hôpital.
Samedi 3 octobre
Soins aux malades. Lettres d’Anna, d’Adèle, de Mme Durand.
Aucune nouvelle intéressante, il n’y a qu’à s’armer de patience.
Mme Renaut vient nous dire adieu ; elle repart pour Paris sans savoir si elle pourra revenir.
Mme de N. et moi allons à l’hôpital ; nous voyons le médecin-chef et Landouzy, les deux grand manitous, fort aimables. Nous leur glissons de ne pas nous oublier et nous emportons une promesse : sera-t-elle tenue.
Dîner à 6 heures : départ pour la veille ; je croise en route une voiture de malades, est-elle pour nous ?
Dimanche 4 octobre
Nuit très pénible et très fatigante ; j’ai vu le moment où la patience allait m’échapper avec le lt Lombard ; c’est