aussi bien que possible.
Nous faisons un tour de promenade ; le hasard me fait rencontrer un sergent d’intendance qui est chargé du ravitaillement des cyclistes, du côté de La Chapelle. Il me donnera ce soir les renseignements qu’il pourra avoir.
Comme nos finissions de déjeuner, arrive un officier de chasseurs : c’est un camarade de Paul qui m’apporte une lettre. Quelle joie !
Il est aux environs de Thann, après avoir passé par le col de Bussang ; les chasseurs vus par le lt W. venaient de Limoges. Ce lieutenant me dit qu’il va bien et qu’on ne dirait pas qu’il a été blessé. Que je serais heureuse de le voir ; mais c’est déjà bien bon de le savoir aussi près. Je charge ce Monsieur de toutes mes tendresses pour Paul ; il est convenu que tous les officiers du groupe viendront se faire soigner ici. Mais j’ai bêtement oublié de lui demander comment lui écrire ; j’espère qu’il reviendra.
Salut à 4 heures ; c’est la fin de la neuvaine pour la France ; est-ce le commencement de notre victoire.
Visite de Claudon, des Messbauer qui visitent toute la maison en comparant avec les Anges ; ce n’est pas pour me déplaire.