pour éviter la bousculade de ces jours derniers. Nouvelle crise de Dumont ; cette fois, j’envoie chercher le Dr qui peut lui inciser un abcès placé très loin dans la gorge ; cela le soulage et je vais pouvoir, non pas dormir, mais veiller plus tranquille.
On annonce l’arrivée de 5 divisions de cavalerie ; que de troupes cela va faire en Alsace, et quel massacre quand on recommencera.
Jeudi 18 février
Soins toute la journée, départ de deux malades, cela nous remet à un nombre raisonnable qui permet de respirer en attendant qu’il en arrive de nouveaux.
Rien de neuf au point de vue militaire.
Visite d’avions à Morvillars ; leurs bombes ne font aucun mal.
Vendredi 19 février
Je vais à l’hôpital civil faire radiographier un de nos blessés ; on lui découvre une dizaine d’éclats d’obus dans le coude ; soins toute la matinée.
Cours aux Anges ; Julie dicte un devoir à nos élèves ; on verra ce que cela donnera. Nous allons au devant de Renée qui revient de Paris ; elle me donne de bonnes nouvelles